DESTINATION IMPRESSIONNISME
Vous avez peut-être suivi sur mon Instagram le récap d’une expérience pas comme les autres. Une expérience tellement originale et enrichissante, qu’il m’était impossible de la raconter pleinement à travers quelques stories.
Il me fallait donc écrire cet article pour vous partager mes impressions et quelques coups de coeur et points d’intérêts nés de cette escapade de 3 jours.
Les régions de Normandie et d’Île de France ont vu naître et s’épanouir l’Impressionnisme. C’est tout naturellement qu’elles se sont unies pour développer une destination commune sur cette thématique qui invite les visiteurs à vivre une expérience exclusive et immersive. Un parfait équilibre entre culture et art de vivre, qui vous mènera à la découverte de plusieurs musées pour contempler des chefs-d’oeuvre d’impressionnistes et de leurs précurseurs, à l’immersion la plus totale dans l’intimité des peintres, de leur histoire personnelle aux lieux qu’ils ont fréquentés et habités, en passant par l’évocation contemporaine de ce mode de vie en vous proposant de découvrir et de vivre, les instants et les émotions qui les ont inspirés.
Pour en savoir plus: voyagesimpressionnistes.com
En Juin, Tamara et moi avons été invités à partir sur les traces de Claude Monet et plus particulièrement d’une tranche de sa vie, à l’occasion du 150ème anniversaire de son tableau Impression, soleil levant, oeuvre éponyme du mouvement Impressionniste. En Novembre 1872, le peintre fige pour l’éternité le port du Havre baigné de brume, illuminé par les premières lueurs du jour, une atmosphère qu’il restituera avec un talent unique, caractéristique de son génie pour évoquer le mouvement, sublimer les reflets et susciter des émotions.
Nous pourrons très rapidement prendre la mesure du génie de Claude Monet car notre voyage commence à Paris, par la visite du Musée Marmottan Monet. Un musée peu connu du grand public, un superbe ancien hôtel particulier installé au coeur du 16ème arrondissement, qui détient la plus grande collection d’oeuvres de Monet au monde. De chacune des oeuvres peintes par Monet se dégage cette sensation vivante, presque mouvante qui, d’une Nature ou d’une scène pourtant inerte, fixée sur la toile, nous embarque et suscite de fortes émotions. En contemplant une partie de la série des Nymphéas, notre regard se perd, presque hypnotisé par les nuances et le geste du peintre surnommé à juste titre “le maître des reflets”.
C’est devant Impression, soleil levant que nous apprenons dans l’audio-guide, l’histoire de la naissance du terme lmpressionnisme. Un critique d’art cynique, Louis Leroy, visant à décrédibiliser le travail du peintre et son approche anti-académique, donnera à son insu, son nom à un des courants artistiques le plus connu et recherché du monde de l’art.
Plusieurs oeuvres impressionnistes sont également exposées au Musée Marmottant Monet, notamment la plus grande collection au monde d’oeuvres de Berthe Morisot, une artiste majeure du mouvement impressionniste, et d’autres grands noms du mouvement. Nous avons pu également apprécier l’éclectisme des collections du musée, du Moyen Âge à aujourd’hui et la scénographie très intimiste et chaleureuse du lieu.
La suite de notre découverte se poursuit à 40 minutes de Paris, à Croissy, dans les jardins du Château Chanorier, pour appréhender et comprendre un centre d’intérêt majeur de Monet dans ses jeunes années : les bords de Seine et le bouillonnement festif et grivois de la Belle Epoque.
Nous faisons d’abord une halte pour déjeuner à La Verrière, le restaurant du château installé dans une verrière faisant face aux jardins. Au menu, une cuisine méditerranéenne avec des produits de leur potager ou issus du circuit court et un moment de calme bien mérité à quelques encablures de l’agitation parisienne.
C’est donc rassasiés et apaisés que nous nous rendons au musée de la Grenouillère, toujours dans l’enceinte du château, qui est une sorte de lieu de mémoire d’un endroit qu’affectionnaient tout particulièrement Monet et Renoir, où ces derniers ont posé leurs chevalets, parfois côte à côte, pour peindre leurs premières oeuvres impressionnistes. Les bords de Seine étaient à cette époque de révolution industrielle et économique, le théâtre de l’essor joyeux de nouveaux loisirs et d’évasion pour les parisiens, symbolisés par les guinguettes où les contemporains des peintres et les peintres eux-mêmes se retrouvaient pour faire la fête, étancher leur soif de vie et de conquêtes amoureuses. La Grenouillère était un de ces lieux, un incontournable dans l’histoire de la Belle Epoque et sujet de prédilection de ces jeunes peintres novateurs.
Ce petit musée est une sorte de cabinet de curiosités et d’archives sur cette époque, vraiment passionnantes à découvrir. On se plonge volontiers dans cet art de vivre et son esthétique, que les impressionnistes ont voulu capturer, sortant leurs chevalets des ateliers pour peindre la vie, la vraie, loin des règles rigoureuses de l’Académie et de ses thématiques historiques et mythologique.
Après la théorie, la pratique, car nous embarquons à quelques minutes de là, à bord d’un zodiac pour une balade sur la Seine. Au programme, la visite commentée de plusieurs lieux en lien avec l’impressionnisme, dont le fameux emplacement où se trouvait la Grenouillère à l’époque. Armé de reproductions de tableaux impressionnistes et de nombreuses anecdotes, notre guide aura su nous plonger en immersion totale dans les petits secrets des peintres.
La fin de journée nous rapproche encore un peu plus de l’intimité de Claude Monet, puisque nous nous rendons à Vétheuil, petit et charmant village du Vexin, dans le Val d’Oise, où le peintre a passé quatre années de sa vie de 1878 à 1881. Un période assez courte mais clé dans la vie personnelle et artistique du peintre, qui y posa ses valises pour fuir ses créanciers en période de forte disette, car l’impressionnisme, bien que reconnu en tant que courant artistique, n’a, à ce moment là, pas encore la reconnaissance qu’il aura plus tard sur le marché de l’art, bien au contraire.
C’est Claire qui nous accueille à Vétheuil, guide conférencière, spécialiste de Claude Monet, pour une visite guidée comme jamais je n’avais eu la chance d’en vivre jusqu’à présent. Tout en se déplaçant dans le village, au fil de ses multiples points d’intérêts et points de vue depuis lesquels nous reconnaissons aisément plusieurs oeuvres du peintre puisque le village a très peu changé depuis l’époque, Claire nous dévoile un savant mélange de contexte et d’intimes anecdotes. De ses recherches personnelles, Claire a accumulé une collection impressionnante d’échanges épistolaires entre Monet et certains de ses amis et soutiens, qu’elle nous distille au cours de la visite. Effet garanti. Nous avons maintenant l’impression d’être dans la peau du peintre, tout au moins dans sa tête, au plus près de ses doutes et de ses souffrances et nous sommes pris d’une empathie sincère pour l’artiste et sa famille, comme si nous étions à la fois acteurs et spectateurs du drame qui se déroule à nos oreilles. Car oui, c’est bien d’un drame qu’il s’agit puisque Camille, femme et Muse de Claude Monet, mourra très jeune à Vétheuil d’un cancer de l’utérus, peu après la naissance de leur deuxième enfant.
Malgré cette période sombre et douloureuse de sa vie, l’artiste aura été très prolifique lors de son passage à Vétheuil et aura profité des bords de Seine au pied du village pour peindre plus de 180 toiles et persister dans sa démarche artistique, soutenu par ses amis. Caillebotte en particulier, le convaincra d’exposer ses vues de Vétheuil à la quatrième Exposition Impressionniste de 1879 qui participera à affirmer la présence et les talents d’un mouvement que la presse annonçait perdu d’avance depuis 1874.
Suite à cette visite guidée, nous profitons des dernières heures du jours pour apprécier nous aussi les reflets et la quiétude de la Seine que chérissait Monet depuis son bateau-atelier.
Fun fact : Claire est accessoirement la propriétaire actuelle de la maison dans laquelle le peintre à vécu!
Une journée intense qui se termine dans le confort d’une chambre d’hôte superbe, rénovée avec beaucoup de goût et sans compromettre son authenticité : La villa Lauvray. Cette maison, appartenant aujourd’hui à un chaleureux couple passionné d’Art, était la demeure du peintre post-impressionniste Abel Lauvray, disciple et ami de Monet. La famille Lauvray aura été un soutien de taille lorsque les temps étaient durs pour Monet et l’ont hébergé. Nous avons donc peut-être dormi dans la même chambre que le maître! Ce qui est certain, c’est que nous avons eu l’impression de dormir à l’intérieur même d’une toile impressionniste avec les vues splendides qui s’offraient depuis nos fenêtres.
Direction le Havre. Même si le prétexte de notre venue au Havre et la genèse de tout ce voyage est Impression, soleil levant , chef-d’oeuvre de Claude Monet, je ne m’attarderais pas trop sur la vie du peintre qui y a grandi, fait ses premières expériences artistiques et de nombreuses venues au cours de sa vie. Car c’est la ville du Havre elle-même, qui sera l’objet principal de notre attention au cours de cette journée de douces pérégrinations. C’est tout l’intérêt des voyages impressionnistes qui, en nous invitant à suivre en fil rouge une thématique culturelle, nous amène parfois à nous en éloigner un peu, pour simplement apprécier les lieux et les instants de bonheur contemporains qui font écho à ce que recherchaient, à leur époque, les peintres du mouvement impressionniste.
Nous avons adoré découvrir cette ville bouillonnante, pleine de vie et de good vibes dont le charme a fonctionné tout au long de cette journée. Nous avons été étonnés et transportés par ce mélange d’énergies, à la fois créative et authentique, active et paisible qui constituent l’âme de la ville, chargée d’une histoire intense, parfois dramatique et qui semble ne jamais cesser de se réinventer.
Je vous dresse donc ici une liste des choses à faire pour une journée réussie au Havre, testées et approuvées!
Visiter le MuMa : Le musée d’art moderne André Malraux vous fera découvrir, en plus de son cadre privilégié sur le port et de son architecture, une collection permanente splendide, de nombreuses toiles impressionnistes ayant été peintes dans le secteur par de grands noms tels que Degas, Renoir, Sisley… et bien entendu Monet. La collection la plus impressionnante est celle dédiée à Eugène Boudin, peintre pré-impressionniste, mentor et père spirituel de Claude Monet qui a été le premier à déceler son talent lorsqu’il était encore tout jeune peintre. On découvre avec plaisir que la Normandie et la particularité de sa lumière ont été un terrain de jeu privilégié pour de nombreux peintres, des paturages aux scènes maritimes, industrielles et balnéaires qui ont transformé la région.
Déjeuner au restaurant du musée, Les Fauves. Une vue imprenable sur l’entrée du port depuis ce restaurant aux allures néo-rétro d’un bistro des fifties et une carte… tout simplement délicieuse, créative et TRÈS abordable. Il est rare de voir ce standing pour un restaurant lié à un lieu ou une institution culturelle. Pour en avoir essayé plus d’un autour du globe, la tendance est plutôt à l’attrape-touriste, cher, peu qualitatif et un mauvais accueil. Pas ici et c’est franchement agréable. / lien + contact
Visiter l’Église Saint-Joseph construite par Auguste Perret. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, symbole de la reconstruction de la ville à l’après-guerre suite aux bombardements qui l’ont détruite, ce chef-d’oeuvre architectural est un incontournable. Il faut y aller ne serait-ce que pour se laisser transporter par les jeux de lumière créés par les 6500 vitraux que compte l’édifice.
Découvrir les oeuvres d’art contemporain permanentes disséminées dans la ville. Dans le cadre de la manifestation Un Été au Havre, des oeuvres d’art gigantesque ont été créées et égayent la ville. Des spots très inspirants et parfaits pour une session de street-photo! ;) / lien
Faire le front de mer à vélo jusqu’au Cap de la Hève. C’est le moyen idéal pour avoir un aperçu global de la douceur de vivre havraise. La promenade piétonne du front de mer, le skate-park, les marchands de glaces, les cabanes de plage, les marchés les pieds dans le sable, le point de vue sur les falaises en haut de la (petite) côte de Sainte-Adresse… tout y est pour se croire quelque part dans une petite ville de la côte californienne où le temps s’est arrêté. C’est également l’occasion de mener l’enquête, tel un détective, pour retrouver l’emplacement exact du point de vue capturé par Monet dans son oeuvre Terrasse à Saint-Adresse.
Faire une pause au Bout du Monde. Vous lisez bien, ce voyage nous a mené au bout du monde. Et comme on en est revenu, on peut vous dire qu’au bout du monde, on y boit des bons cocktails et on y déguste de très bon tapas avec, en guise de B.O, le bruit des vagues et les rires festifs de nos voisins de table. Ce ne serait pas un peu l’esprit guinguette qui plaisait tant à nos amis impressionnistes? Je crois bien. / lien + contact
Promenade en bateau au coucher de soleil pour observer la ville illuminée depuis la mer. Je ne crois pas avoir besoin d’étayer plus cette partie, tout est dans le titre et c’est la seule chose qui nous a motivé à partir du Bout du Monde, sinon on y restait jusqu’à la fermeture. C’est aussi paradoxalement au coucher du soleil que nous avons eu le sentiment d’être plongés dans l’ambiance d’Impression, Soleil Levant. Le port, les reflets colorés à la surface de l’eau et le voile atmosphérique si particulier qui diffuse une lumière poétique. (Je ne veux pas faire de concurrence déloyale aux différentes compagnies proposant des balades en mer. Les havrais sont tous adorables donc vous trouverez votre bonheur, j’en suis certain.)
Cette journée au Havre se termine comme elle a commencée, toute en douceur, mais cette fois sous les lueurs de l’heure bleue et dans l’air vivifiant des embruns. Je comprends encore mieux que ce qui attirait certainement les peintres en dehors de l’atelier était les scènes de vie et les paysages uniques qu’offre la côte normande mais aussi, et je ne peux en douter, cette sensation de plénitude qui s’empare de vous lorsque vous prenez une grande inspiration avant de contempler la vue.
C’est pour notre toute première visite de Honfleur que nous quittons, excités, le Havre au matin du troisième et dernier jour de notre escapade. Mais avant de découvrir cette ville dont nous avions entendu toutes sortes de louanges et dont la renommée n’est plus à faire, notre première étape nous ramène en immersion totale dans l’art de vivre impressionniste. Un lieu qui peut, à lui seul, symboliser le berceau de l’Impressionnisme tant il a été important dans les rencontres, les échanges d’idées et l’inspiration des artistes : la Ferme Saint Siméon. À l’époque simple auberge au bord de la seule route menant à la mer, sorte de relais routier, cette ferme du XVIIème siècle est devenu le lieu de villégiature préféré de toutes sortes d’artistes, peintres comme écrivains. Baudelaire, Courbet, Monet, Bazille et consorts y ont tous posé leurs valises pour ce qui s’apparente aujourd’hui à des résidences artistiques où fusaient les idées, nourries de bonne chère et de vin (pour ne pas mentionner l’absinthe qui aura parfois capturé dans ses vapeurs les esprits les plus sensibles) et déplié leurs chevalets pour en capturer la vie et la vue plongeante sur l’estuaire de la Seine.
Aujourd’hui l’auberge est devenu un Relais et Châteaux 5 étoiles qui a su conserver toute l’âme de ce haut-lieu de l’Impressionnisme tout en offrant le confort et les services que l’on peut attendre pour ce standing. Du mobilier authentique, parfois recréé sur mesure par des compagnons, une collection d’oeuvres originales qui habille les murs, un superbe potager qui alimente les cuisines du restaurant… et un cadre arboré et fleuri, d’une quiétude absolue. Il ne reste plus qu’à s’y prélasser.
Mais nous n’avons pas le temps d’y gouter car l’hôtel nous organise un premier tour de la ville d’Honfleur, en calèche.
Moment agréable, nous faisons nos premières impressions de cette ville qui, bien que très touristique, ne perd rien de son charme. L’enchevêtrement de ruelles, où se superposent les époques que l’on essaie de deviner en fonction de la largeur de la chaussée et de quelques éléments d’architecture, nous enchantent. Encore un de ces endroits qui nous rappelle les trésors du patrimoine français, nos chers villes et villages bien conservés qui savent rester les témoins glorieux du passé. Nous ne nous attardons pas sur les détails historiques et nous profitons simplement de la beauté de cette petite cité portuaire car une visite guidée nous attend pour l’après-midi.
De retour à la ferme, nous laissons les chevaux à leur repos bien mérité et nous prenons le temps de déjeuner à la Boucane, le restaurant de l’hôtel installé dans la chaumière historique que Monet eut peint de nombreuses fois. Accompagnés d’un cidre et d’un repas simple et savoureux, à l’ombre d’un arbre, nous prenons plaisir à profiter d’un de ces instants de bonheur de la destination impressionniste qui tient toutes ses promesses.
Adèle, guide conférencière dans plusieurs villes de la côte, nous rejoint avant de démarrer la visite commentée d’Honfleur. Intarissable sur l’histoire, l’architecture et les petits secrets de la ville et de la région, Adèle s’adapte à nos centres d’intérêts, sachant que le temps nous est compté avant de devoir repartir pour Trouville. Nous terminons la visite avec plein de connaissances et de nouvelles anecdotes dans notre besace, et nous prenons le temps d’immortaliser à notre tour, comme l’ont fait par le passé les peintres de l’École de Honfleur, précurseurs de l’Impressionnisme, des lieux iconiques et colorés de cette ville portuaire qui a vu naître Eugène Boudin et dont l’importance stratégique et économique s’est affirmée dès le XIème siècle. De nombreux peintres ont encore des ateliers au coeur de la ville et c’est chez l’un d’eux, un Suédois libre comme l’air qui a jeté ses amarres il y a quelques mois pour s’installer à Honfleur, que je réalise quelque chose qui m’avait bêtement échappé jusque là : l’essor de l’impressionnisme a été rendu possible par la création du tube de peinture qui offrit par la même occasion, la liberté de s’émanciper des carcans académiques. Comme quoi, un courant artistique qui a révolutionné l’Histoire de l’Art, peut tenir à peu de choses.
Avant de reprendre la route, nous terminons nos déambulations par la visite au coeur de la ville, du musée Eugène Boudin, doté à sa création par des legs prestigieux du peintre dont il porte le nom. On y découvre une collection d’oeuvres superbement choisies, portant principalement sur la peinture normande de la seconde moitié du 19ème siècle. Sur les murs, plusieurs toiles immortalisant des scènes de vie à la ferme Saint Siméon viennent boucler la boucle de notre aventure honfleuraise.
La dernière étape de notre aventure nous mène sous la lumière dorée de Trouville, autre ville marquée par l’Impressionnisme et ses peintres attirés par une nouvelle mode qui voit le jour dans les moeurs de la bourgeoisie parisienne: les bains de mer. En extrapolant, on peut aisément penser que la présence des peintres et la popularité grandissante de leurs oeuvres et de ce qu’elles représentaient ont contribué à faire la publicité de ce nouvel art de vivre des stations balnéaires qui n’ont cessé de croitre depuis le 19eme siècle.
C’est dans les jardins de la villa Montebello, qui abrite une très jolie collection d’art sur cette thématique balnéaire, de toutes époques et médiums confondus, que nous achevons ce voyage impressionniste de la meilleure des manières. Un banc surplombant la plage de Trouville, un plateau de fruits de mer et une bouteille de vin blanc avec pour seul horizon, l’autre immensité de la mer, celle de ses reflets.
Pour le plaisir, voici quelques photos à travers lesquelles j’ai voulu réinterpréter le geste impressionniste en altérant mes images (sans l’aide d’aucun logiciel) ou en capturant quelques scènes qui auraient inspiré notre cher Claude Monet.
Merci à Destination Impressionnisme pour cette fabuleuse expérience.
Pour en découvrir plus sur les voyages impressionnistes et trouver le séjour qui vous convient, rendez-vous sur voyagesimpressionnistes.com ou @lesvoyagesimpressionnistes.